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Cette image représente un cercle avec des personnes en situation de handicap pour illustrer l'article, l'inclusion des jeunes en situation de handicap.

L'inclusion des jeunes en situation de handicap

L'inclusion des jeunes en situation de handicap

Le 22/07/2021

Dans le domaine du handicap, mettre en place une politique d’inclusion exige d’apporter une diversité de solutions qui doivent se développer en premier lieu dans l’environnement éducatif puis dans l’environnement professionnel. Retour sur quelques dispositifs mis en œuvre pour favoriser l’inclusion des jeunes en situation de handicap.

Ces dernières années, des efforts ont été fournis pour favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap, notamment dans les milieux scolaire et professionnel.

Ces efforts ont par exemple permis à davantage d’élèves porteurs d’un handicap d’accéder à des classes « classiques » : le nombre d’enfants handicapés scolarisés en milieu ordinaire est passé de 361.200 à la rentrée 2019 à près de 385.000 lors de celle de 2020, ce qui représente une progression de 7%, alors qu’ils étaient seulement 118.000 en 2006.

De même, des évènements ont lieu au niveau professionnel pour favoriser l’insertion des travailleurs handicapés, comme le DuoDay lors de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées.

Dès l’enfance et jusqu’à l’âge adulte, les personnes en situation de handicap peuvent donc bénéficier de dispositifs destinés à favoriser leur inclusion dans les milieux scolaire et professionnel.

• Le PPS

Le parcours scolaire des élèves en situation de handicap fait l’objet d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS). Sollicité par la famille et élaboré selon les besoins de l’enfant, il vise à organiser sa scolarité en précisant les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales à mener. Le PPS est élaboré en lien étroit avec l’élève et sa famille. Les professionnels du secteur médico-social et ceux de l’éducation y sont également associés.

Le PPS définit les modalités de déroulement de la scolarité de l’élève en situation de handicap en précisant la qualité et la nature des accompagnements nécessaires, les aménagements pédagogiques à prévoir, les activités de la personne chargée de l’aide humaine et l’utilisation d’un matériel pédagogique adapté si nécessaire. Le contenu du PPS est évolutif par nature, il est réajusté à chaque changement de cycle ou d’orientation scolaire et doit être réévalué si l’équipe éducative de l’établissement constate que les besoins de l’élève ont évolué. Il constitue un carnet de route pour l’ensemble des acteurs, contribue à la scolarisation de l’élève et à son accompagnement et permet d’assurer la cohérence et la continuité de son parcours scolaire.

• Le PPS

Le parcours scolaire des élèves en situation de handicap fait l’objet d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS). Sollicité par la famille et élaboré selon les besoins de l’enfant, il vise à organiser sa scolarité en précisant les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales à mener. Le PPS est élaboré en lien étroit avec l’élève et sa famille. Les professionnels du secteur médico-social et ceux de l’éducation y sont également associés.

Le PPS définit les modalités de déroulement de la scolarité de l’élève en situation de handicap en précisant la qualité et la nature des accompagnements nécessaires, les aménagements pédagogiques à prévoir, les activités de la personne chargée de l’aide humaine et l’utilisation d’un matériel pédagogique adapté si nécessaire. Le contenu du PPS est évolutif par nature, il est réajusté à chaque changement de cycle ou d’orientation scolaire et doit être réévalué si l’équipe éducative de l’établissement constate que les besoins de l’élève ont évolué. Il constitue un carnet de route pour l’ensemble des acteurs, contribue à la scolarisation de l’élève et à son accompagnement et permet d’assurer la cohérence et la continuité de son parcours scolaire.

• Les AESH

Pour les aider dans leur scolarité, les élèves peuvent également bénéficier, sur demande écrite de leurs parents à la MDPH, d’un Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap (AESH). Ces accompagnants remplissent des missions d’aide à l’accueil et à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Ils sont chargés d’accompagner les élèves dans les actes de la vie quotidienne (assurer les conditions de sécurité, de confort…), dans l’accès aux activités d’apprentissage (faciliter l’expression de l’élève, l’aider à communiquer…) et dans les activités de la vie sociale et relationnelle (favoriser la communication et les interactions entre l’élève et son environnement…). Les AESH interviennent dans le premier et le second degrés, mais des accompagnants peuvent également être recrutés pour exercer des fonctions d’accompagnement auprès des étudiants en situation de handicap inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur.

• Les AESH

Pour les aider dans leur scolarité, les élèves peuvent également bénéficier, sur demande écrite de leurs parents à la MDPH, d’un Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap (AESH). Ces accompagnants remplissent des missions d’aide à l’accueil et à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Ils sont chargés d’accompagner les élèves dans les actes de la vie quotidienne (assurer les conditions de sécurité, de confort…), dans l’accès aux activités d’apprentissage (faciliter l’expression de l’élève, l’aider à communiquer…) et dans les activités de la vie sociale et relationnelle (favoriser la communication et les interactions entre l’élève et son environnement…). Les AESH interviennent dans le premier et le second degrés, mais des accompagnants peuvent également être recrutés pour exercer des fonctions d’accompagnement auprès des étudiants en situation de handicap inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur.

• Les ULIS

Les Unités Localisées d’Inclusion Scolaires (ULIS) sont des classes particulières pour la scolarisation d’élèves en situation de handicap. Les élèves orientés en ULIS sont ceux qui ne tireraient pas profit d’une scolarisation complète en classe ordinaire malgré des aménagements et adaptations pédagogiques. Ce sont les élèves qui nécessitent un enseignement adapté à leurs besoins dans le cadre de regroupements spécifiques. Ils peuvent néanmoins bénéficier de temps d’inclusion dans les classes ordinaires et ils participent à la vie collective et sociale de leur établissement scolaire. Les ULIS sont implantées dans des écoles, collèges ou lycées ordinaires. Dans le domaine public, 45 315 élèves étaient scolarisés en ULIS-école pour l’année 2015-2016, ce qui représente environ 8 élèves sur 1 000.

Certaines ULIS sont spécialement destinées à recevoir des élèves présentant un trouble déterminé. On distingue par exemple les ULIS TFC (troubles des fonctions cognitives ou mentales) accueillant des élèves déficients intellectuels, les ULIS TSLA (troubles spécifiques du langage et des apprentissages) pour les élèves atteints de troubles dys (dyslexie, dysphasie, dyspraxie dysorthographie…), les ULIS TED (troubles envahissants du développement) qui accueillent des élèves présentant des troubles envahissants du développement, dont les élèves autistes… Les ULIS permettent donc aux élèves de suivre un enseignement adapté à leurs besoins et à leur handicap, tout en étant intégré à la vie en collectivité qu’offre leur établissement scolaire.

• Les ULIS

Les Unités Localisées d’Inclusion Scolaires (ULIS) sont des classes particulières pour la scolarisation d’élèves en situation de handicap. Les élèves orientés en ULIS sont ceux qui ne tireraient pas profit d’une scolarisation complète en classe ordinaire malgré des aménagements et adaptations pédagogiques. Ce sont les élèves qui nécessitent un enseignement adapté à leurs besoins dans le cadre de regroupements spécifiques. Ils peuvent néanmoins bénéficier de temps d’inclusion dans les classes ordinaires et ils participent à la vie collective et sociale de leur établissement scolaire. Les ULIS sont implantées dans des écoles, collèges ou lycées ordinaires. Dans le domaine public, 45 315 élèves étaient scolarisés en ULIS-école pour l’année 2015-2016, ce qui représente environ 8 élèves sur 1 000.

Certaines ULIS sont spécialement destinées à recevoir des élèves présentant un trouble déterminé. On distingue par exemple les ULIS TFC (troubles des fonctions cognitives ou mentales) accueillant des élèves déficients intellectuels, les ULIS TSLA (troubles spécifiques du langage et des apprentissages) pour les élèves atteints de troubles dys (dyslexie, dysphasie, dyspraxie dysorthographie…), les ULIS TED (troubles envahissants du développement) qui accueillent des élèves présentant des troubles envahissants du développement, dont les élèves autistes… Les ULIS permettent donc aux élèves de suivre un enseignement adapté à leurs besoins et à leur handicap, tout en étant intégré à la vie en collectivité qu’offre leur établissement scolaire.

• Les formations en alternance

Pour les personnes en situation de handicap, la formation en alternance présente un intérêt majeur car elle facilite leur insertion professionnelle. L’alternance leur permet de construire leur propre parcours vers un emploi adapté à leur situation de handicap. Elles profitent ainsi d’une entrée progressive dans le monde du travail en acquérant une qualification reconnue. La formation en alternance permet aux travailleurs handicapés de bénéficier d’un accompagnement personnalisé (effectué par un tuteur au sein de l’entreprise qui a pour rôle d’établir un contact direct entre l’apprenti et l’environnement professionnel et de faciliter son l’intégration dans l’entreprise en tenant compte de son handicap) tout en ayant les mêmes droits que les salariés signataires d’un contrat de travail « classique » (congés payés, cotisation à une caisse de retraite, mutuelle…). Par ailleurs, une rémunération est également versée durant toute la formation, qui varie selon l’âge et l’expérience de l’apprenti.

Une journée nationale dédiée à l’alternance et au handicap a également eu lieu le 27 mai 2021, « Alternance par DuoDay », ayant pour objectif de favoriser la rencontre directe entre l’offre et la demande d’emploi. En effet, des offres d’emploi en alternance restent non pourvues chaque année faute de candidats ; en parallèle, un certain nombre de personnes, dont certaines en situation de handicap, ne trouvent pas d’employeur pour réaliser leur contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Cette journée nationale a ainsi offert aux entreprises la possibilité de valoriser leurs offres d’emploi et de découvrir de nouveaux talents en situation de handicap, jeunes ou adultes en reconversion professionnelle.

• Les formations en alternance

Pour les personnes en situation de handicap, la formation en alternance présente un intérêt majeur car elle facilite leur insertion professionnelle. L’alternance leur permet de construire leur propre parcours vers un emploi adapté à leur situation de handicap. Elles profitent ainsi d’une entrée progressive dans le monde du travail en acquérant une qualification reconnue. La formation en alternance permet aux travailleurs handicapés de bénéficier d’un accompagnement personnalisé (effectué par un tuteur au sein de l’entreprise qui a pour rôle d’établir un contact direct entre l’apprenti et l’environnement professionnel et de faciliter son l’intégration dans l’entreprise en tenant compte de son handicap) tout en ayant les mêmes droits que les salariés signataires d’un contrat de travail « classique » (congés payés, cotisation à une caisse de retraite, mutuelle…). Par ailleurs, une rémunération est également versée durant toute la formation, qui varie selon l’âge et l’expérience de l’apprenti.

Une journée nationale dédiée à l’alternance et au handicap a également eu lieu le 27 mai 2021, « Alternance par DuoDay », ayant pour objectif de favoriser la rencontre directe entre l’offre et la demande d’emploi. En effet, des offres d’emploi en alternance restent non pourvues chaque année faute de candidats ; en parallèle, un certain nombre de personnes, dont certaines en situation de handicap, ne trouvent pas d’employeur pour réaliser leur contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Cette journée nationale a ainsi offert aux entreprises la possibilité de valoriser leurs offres d’emploi et de découvrir de nouveaux talents en situation de handicap, jeunes ou adultes en reconversion professionnelle.

• La SEEPH

La Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH), organisée chaque année la troisième semaine de novembre, est devenue un rendez-vous national incontournable pour les demandeurs d’emploi en situation de handicap et les recruteurs. Cette semaine est l’occasion de s’interroger sur les différents dispositifs mis en place pour faciliter l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. A cette occasion, de nombreuses actions sont organisées sur l’ensemble du territoire pour sensibiliser, informer et agir sur l’employabilité des personnes en situation de handicap.

C’est durant cette semaine qu’a lieu le DuoDay, une journée nationale durant laquelle une entreprise, une collectivité ou une association accueille une personne en situation de handicap en duo avec un professionnel volontaire. Au programme de cette journée : découverte du métier du professionnel, participation à l’activité et immersion en entreprise. Le DuoDay offre ainsi aux personnes en situation de handicap l’opportunité de découvrir un environnement de travail, de préciser un projet professionnel, d’amorcer un parcours d’insertion ou encore de convaincre un employeur de ses possibilités en terme d’intégration, de performance et d’autonomie.

Plusieurs dispositifs existent donc pour accompagner les personnes porteuses d’un handicap tout au long de leur scolarité puis lors de leur entrée dans le monde professionnel, afin de tendre vers une société plus inclusive dans laquelle chacun peut trouver sa place.

• La SEEPH

La Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH), organisée chaque année la troisième semaine de novembre, est devenue un rendez-vous national incontournable pour les demandeurs d’emploi en situation de handicap et les recruteurs. Cette semaine est l’occasion de s’interroger sur les différents dispositifs mis en place pour faciliter l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. A cette occasion, de nombreuses actions sont organisées sur l’ensemble du territoire pour sensibiliser, informer et agir sur l’employabilité des personnes en situation de handicap.

C’est durant cette semaine qu’a lieu le DuoDay, une journée nationale durant laquelle une entreprise, une collectivité ou une association accueille une personne en situation de handicap en duo avec un professionnel volontaire. Au programme de cette journée : découverte du métier du professionnel, participation à l’activité et immersion en entreprise. Le DuoDay offre ainsi aux personnes en situation de handicap l’opportunité de découvrir un environnement de travail, de préciser un projet professionnel, d’amorcer un parcours d’insertion ou encore de convaincre un employeur de ses possibilités en terme d’intégration, de performance et d’autonomie.

Plusieurs dispositifs existent donc pour accompagner les personnes porteuses d’un handicap tout au long de leur scolarité puis lors de leur entrée dans le monde professionnel, afin de tendre vers une société plus inclusive dans laquelle chacun peut trouver sa place.